Présentation

 avril 2004  |  Juin 2006  |  0 Commentaires
  Collégiale des radiologues , Collégiale des urgentistes

Syndicat des radiologues - Collégiale des urgentistes
Direction de la politique médicale

 Avertissement

Ce document de consensus, présenté par la Collégiale des radiologues, la
Collégiale des urgentistes et la Direction de la politique médicale (DPM), a été
réalisé dans le cadre de la démarche d’amélioration de la qualité menée depuis
1998 par les services de radiologie de l’AP-HP sous l’égide de la Collégiale et du
service en charge de la qualité à la DPM.

L’une des actions prioritaires identifiées en 2001 à la suite de l’auto-évaluation
menée par 39 services de radiologie selon le référentiel " Évaluation de la qualité
en radiologie et imagerie médicale " est l’amélioration de la prise en charge
des patients en urgence. L’une des causes des dysfonctionnements rencontrés
au cours de cette prise en charge est le manque d’accord médical entre
radiologues et urgentistes.

C’est pourquoi, un groupe mixte de radiologues et d’urgentistes a été chargé de
définir, dans les principales situations cliniques urgentes, des objectifs qualité
pour la prise en charge en terme de type d’examens radiologiques diagnostiques
(et non thérapeutiques) et de délais. Il ne s’agit aucunement d’un seuil minimum
auquel chacune des prises en charge doit répondre, mais d’objectifs fixés dans
le cadre d’une démarche d’amélioration de la qualité. Dans cet esprit, ces modalités
ont été définies sans tenir compte des nombreuses contraintes existantes :
degré d’équipement inégal selon les sites (en IRM notamment), flux éminemment
variable des patients, effectifs souvent insuffisants, mode d’organisation
des services de radiologie la nuit (garde et non pas service continu)… mais aussi
diversité de l’état clinique des patients qui nécessite des adaptations individuelles.
Ainsi, ces objectifs qualité doivent permettre une discussion dans les hôpitaux,
entre professionnels, afin de cibler les améliorations à mettre en oeuvre,
sachant que la précision et la pertinence des questions posées par le clinicien au
radiologue en sont des pré-requis.

Nous avons considéré comme " urgences " les explorations devant être réalisées
dans les 24 h une fois la suspicion diagnostique posée par le clinicien.

à€ côté des " urgences médicales " qui peuvent avoir plusieurs degrés, il existe
des " urgences structures ". Celles-ci n’ont pas de fondement clinique mais
correspondent à des contraintes structurelles et leur prise en compte vise à fluidifier le fonctionnement hospitalier : examen permettant de ne pas hospitaliser
un patient externe, de libérer un lit de réanimation… Bien évidemment, les
conditions de prise en charge de ces " urgences structures " sont à définir dans
chaque hôpital selon les horaires, le flux des patients… pour optimiser le fonctionnement et réduire les délais.

Ces recommandations sont donc des objectifs qualité qui tracent une voie générale
à suivre mais qui ne pourront pas s’adapter à chaque patient pris individuellement,
qu’il s’agisse des délais proposés ou du choix des examens. Ce document
n’est pas figé, il devra s’adapter aux évolutions des techniques et des
connaissances et sera révisé régulièrement.

 Le document est présenté en colonnes

 Situations cliniques :

Elles mélangent des signes cliniques et des suspicions diagnostiques. Ceci ne doit pas surprendre car cela correspond à la pratique clinique.

 Objectifs qualité :

ils se conçoivent en termes d’examen et de délais. Les délais se
comprennent à partir du moment où la suspicion diagnostique est posée par le
clinicien. Trois délais urgents ont été considérés : 1 h, 4 h et 24 h.

 Commentaires :

ils permettent de moduler les indications et apportent des précisions sur des situations particulières.

 Types d’examens :

 Scanner sans injection :

quand l’injection de produit de constrate est contre-indiquée
ou inutile au moins en première intention.

 Scanner avec injection :

quand l’injection conditionne l’obtention des informations
(il peut persister des contre-indications liées au patient qui font, le cas échéant,
récuser l’examen).

 Scanner :

quand le choix de l’injection dépend de la question clinique, du patient…

 Angioscanner :

scanner avec temps vasculaire (artériel et/ou veineux).

 Indications des examens

 Non indiqué :

l’examen d’imagerie n’est pas indiqué pour l’exploration de telle
situation clinique.

 Non, sauf :

l’examen d’imagerie n’est pas indiqué en dehors de situations très précises indiquées dans le document.

 Pas en urgence :

l’examen n’est pas à réaliser en urgence dans les 24 h dans telle
situation clinique mais peut être programmé au delà des 24 h.

 Pas urgent, sauf :

l’examen n’est pas à réaliser en urgence dans les 24 h sauf dans quelques situations précisées.

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